Les séries de la LNH: deuxième ronde!

Fort de ma belle fiche de 7 en 8 pour la première ronde, voici mes prédictions pour la deuxième ronde des séries éliminatoires de la LNH. Les équipes classées aux premiers, deuxièmes, troisièmes et cinquièmes rangs de chacune des Associations se sont qualifiées pour la deuxième ronde. Fait cocasse, l’an dernier, dans l’Association de l’Est, les équipes 4, 6, 7 et 8 avaient remporté leur série. Comme quoi le jeu des prédictions peut être vraiment ardu à l’occasion!

Capitals de Washington vs. Lightning de Tampa Bay

Le punch offensif du Lightning m’a surpris lors de la première ronde. C’est vraiment ce qui a fait la différence, car les Penguins, avec les Crosby et Malkin sur la touche, n’en ont aucun. Cette fois, les hommes de Guy Boucher affrontent les Capitals, qui alignent Ovechkin, Semin, Backstrom et plusieurs autres attaquants efficaces en zone offensive. Ça pourrait donc se jouer avec les défensives et les gardiens et, à ce chapitre, les Capitals ont l’avantage d’avoir une brigade défensive plus solide et un gardien plus jeune. Après sept rencontres intenses face aux Penguins combinées au simple stress et à la pression d’être en séries, comment le gardien du Lightning, Dwayne Roloson, âgé de 41 ans, va réagir? Je crois qu’il en verra de toutes les couleurs avec les Capitals. CAPITALS EN 6

Flyers de Philadelphie vs. Bruins de Boston

Les Flyers et les Bruins en ont eu plein les bras face aux Sabres et au Canadien en première ronde. Les gardiens des Flyers ont été une incarnation de la loi de Murphy : tout ce qui pouvait aller mal, allait mal. Ils ont utilisé trois gardiens pour venir à bout des Sabres, sans qu’aucun de ces trois gardiens ne soit blessé. Faut le faire! Du côté des Bruins, les unités spéciales ont été un vrai désastre : ils ont accordé des buts importants au Canadien à court d’un homme et ils n’ont pas marqué une seule fois en avantage numérique en 21 occasions! On dit que le succès en séries éliminatoires passe par les gardiens et les unités spéciales. La question ici : quelle équipe saura résoudre ses problèmes le plus rapidement afin de continuer sa route en séries? Ce sera une série intéressant, car on se rappelle qu’en 2010, les Bruins, en avance 3-0 dans la série qui les opposait aux Flyers, ont perdu quatre matchs consécutifs pour s’incliner en sept rencontres. Est-ce que l’heure de la revanche a sonné? Je ne crois pas. Les Bruins ont laissé trop d’énergie derrière eux dans leur série face au Tricolore. FLYERS EN 5

Canucks de Vancouver vs. Predators de Nashville

Les Canucks ont évité la catastrophe en première ronde. Alors qu’ils se dirigeaient vers une victoire facile face aux Blackhawks de Chicago, ils ont laissé ces derniers gagner trois parties de suite pour forcer la tenue d’un septième match, qui s’est même rendu en période supplémentaire. Est-ce que les Canucks sortiront grandis et soulagés? C’est très probable. Je crois toutefois qu’ils ne remporteront jamais rien avec Roberto Luongo dans leur filet. Ils me feront peut-être mentir : après tout, c’est une équipe bien dirigée et, sur papier, extrêmement talentueuse. Mais je doute maintenant d’eux plus que jamais. À l’inverse, je vois les Predators comme une menace. La structure de cette équipe est formidable et le groupe d’entraîneurs, le même depuis plus de dix ans, est très efficace. La défensive, menée par le général Shea Weber, est solide et le gardien Pekka Rinne connait la saison de sa carrière. Une victoire des Predators constituerait la plus grande surprise de ce printemps. Et vous savez quoi? Moi, j’y crois! PREDATORS EN 7

Sharks de San Jose vs. Red Wings de Detroit

Une demi-finale de conférence à saveur de finale. Les deux équipes se connaissent bien, bataillant toutes deux au sommet du classement de l’Ouest depuis plusieurs saisons. J’ai prédit que les Sharks atteindraient la finale cette saison et, pour rester conséquent avec ces paroles, je vais rester avec les Sharks dans cette série. Toutefois, je m’attends davantage à une victoire des Red Wings et cette éventualité ne me ferait pas tomber de ma chaise. Cela va dépendre du gardien Jimmy Howard, capable du meilleur comme du pire. S’il tient le coup, les Sharks auront des difficultés, un peu comme pour la première ronde, alors que Jonathan Quick gardait ses Kings dans le match et la série malgré la nette infériorité de son équipe au niveau du talent. Les Red Wings ont pu profiter de dix belles journées de repos et de préparation qui sera bénéfique pour leurs vétérans et leurs blessés, en particulier Henrik Zetterberg, qui n’a pas disputé un seul match de la série face aux Coyotes. Mais, pour les Sharks, c’est maintenant ou jamais. Une autre élimination rapide constituerait un échec cuisant, encore une fois, et je ne crois pas que cela va arriver, malgré le défi que représente les Red Wings. SHARKS EN 7

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