Bruno Blanchet et le tour du jardin

L’édition du samedi de La Presse ne sera plus pareille dorénavant. Je ne la déplierai plus avec la même curiosité lorsque j’irai la chercher à ma porte le matin. Et le cahier Vacances-Voyages me semble déjà moins intéressant. Pourquoi? Parce que mon chroniqueur préféré du journal, Bruno Blanchet, tire sa révérence. Lire la suite

C’est Noël: on se gâte avec un magnifique « fail »

Même si le vidéo date de 2007, je le classe comme le « fail » de l’année 2010. C’est, sans aucun doute, le plus gros que j’ai eu la chance de visionner durant l’année. Il a sûrement aussi remporté le titre de « fail » 2009, 2008 et 2007. Legend in the making

Quel imbécile: le gars est premier, gagne la course avec une bonne avance, il se met à faire des tatas aux spectateurs et… regardez la suite!

Le journaliste Richard Labbé prépare un livre

Voici une petite entrevue-portrait que j’ai réalisée avec le journaliste de la section des sports de La Presse Richard Labbé, dans le cadre d’un travail d’écriture journalistique à l’UQAM. J’ai pu apprendre qu’il prépare un livre sur l’histoire des masques de gardien de but de hockey. Ça sera très intéressant!

_______________________________

Le métier de journaliste change avec les années, et c’est d’autant plus vrai avec l’explosion de l’utilisation du web et des médias sociaux. Richard Labbé, journaliste de la section des sports à La Presse, n’évite pas ce phénomène. Je me suis entretenu avec lui pour discuter du journalisme, de sa carrière et de la pertinence de plates-formes telles que Twitter et Cyberpresse dans son quotidien.

Richard Labbé est journaliste à La Presse depuis 1995, alors qu’il a commencé à écrire à la pige dans le défunt cahier Sortir, avant de passer à la section des sports pour y couvrir le football en 1999. Son amour du journalisme est né à l’adolescence, alors qu’il publie des textes dans un journal fait maison : « c’était au début du secondaire et on écrivait des textes sur tout ce qui nous semblait intéressant ». Après avoir obtenu un diplôme d’études collégiales en lettres au Cégep de Maisonneuve, il a complété un baccalauréat en histoire de l’art à l’Université du Québec à Montréal. Pourquoi dans ce domaine? « J’ai été refusé au programme de communications », répond-t-il avec franchise. Ce refus n’a pas empêché M. Labbé d’écrire pour les journaux étudiants, notamment Montréal Campus, qui fête cette année son 30e anniversaire.

Richard Labbé est donc installé dans la salle de rédaction de La Presse depuis une quinzaine d’années. Et il en apprécie tous les avantages : « la moyenne d’âge de l’équipe de journalistes est jeune, c’est très dynamique et l’ambiance est très bonne ». La crise des médias, qui est une conséquence, entre autres, de la crise économique survenue en 2008, a épargné La Presse : « nous n’avons pas subi une énorme perte de revenus et nous avons amorcé un bon virage web avec Cyberpresse », explique-t-il. D’autre part, cette deuxième plate-forme, combinée au journal écrit, offre de beaux atouts aux journalistes : « on nous pousse au dépassement, on nous encourage à être créatifs, à utiliser la section vidéo, à créer des podcasts », explique M. Labbé, qui aurait également pu parler des blogues et des nombreuses séances de clavardage avec les internautes offertes par les journalistes, auxquelles il participe de temps à autre.

D’ailleurs, selon le journaliste, le métier a grandement évolué depuis ses débuts : « avant, on se contentait de la simple nouvelle mais maintenant, on veut une histoire, on veut une opinion et on recherche des journalistes qui peuvent exceller dans plusieurs domaines ». À ce chapitre, il compare notamment les journalistes à des pieuvres, qui ont des tentacules un peu partout, qui ont plus de tâches qu’auparavant et qui pratiquent le multi-tasking, qui consiste à toucher à tout, pour se dépasser mais aussi pour augmenter leur visibilité et leur valeur. C’est un peu ce que le site de micro-blogues Twitter offre, c’est-à-dire une plus grande visibilité, et un meilleur contact avec le lectorat et la clientèle. Aux yeux de Richard Labbé, La Presse est assez ouverte à cette idée, eux qui placent des boîtes Twitter sur la plupart de leurs pages web du site Cyberpresse : « pour ce qu’on écrit, c’est un jugement personnel. On peut décider si, par exemple, dans telle ou telle situation, on publie un scoop sur Twitter ou on attend la publication du lendemain. Avec Cyberpresse, on peut aussi mettre en ligne les deux publications simultanément ». 

Richard Labbé comprend très bien le concept de multi-tasking. En plus d’être actif sur Twitter, il est très présent à la radio, à la télévision, et il se sent très libre d’aller vers d’autres projets : « il faut éviter de tomber dans le piège de la routine. Faire des choses à l’extérieur du journalisme écrit permet de rester sur le qui vive, et La Presse nous encourage d’ailleurs à le faire ». Il collabore donc à des émissions de radio matinales de Gatineau, Rouyn-Noranda et Mont-Laurier, et il était un invité régulier des émissions 110% et L’Attaque à 5, diffusées sur les ondes de V/TQS ces dernières années. Finalement, il prépare un projet de livre qui sera lancé quelque part en 2011.

M. Labbé couvre maintenant le hockey au quotidien (il a délaissé le football après 11 ans de couverture, et ce fut sa décision). Il n’exclut pas pour autant un retour au ballon ovale dans le futur. Celui qui a aussi couvert des spectacles de musique et été critique de disques pour la section Arts et Spectacles dans le passé aborde son métier de la même façon que celui-ci évolue : en étant actif et ouvert à tout.