Revue de l’année sportive 2010 (de A à M)

Voici une petite revue de l’année sportive, autant Québécoise qu’internationale, que je vous concocte en cette dernière journée de l’année 2010. Voici la première partie.

A- Alberto, comme dans Alberto Contador: En 2010, Contador a remporté son troisième Tour de France cycliste en quatre ans. Toutefois, des soupçons de dopage planent sur lui. Il se défend en disant que les substances interdites se trouvaient dans le sang de viandes rouges qu’il a mangé durant la journée de congé du Tour, en juillet.

B- Brees, comme dans Drew Brees: En 2010, Brees a obtenu son premier titre du Super Bowl, en plus de mettre la main sur le titre de joueur le plus utile à son équipe le soir du match ultime. Il a de plus été dominant durant les 15 premières parties de la saison 2010-11 de la Ligue Nationale de Football. Récemment, il a été nommé sportif de l’année par le magazine Sports Illustrated, autant pour ses résultats sur le terrain que son apport dans la communauté de la Nouvelle-Orléans, là où son équipe, les Saints, évoluent.

C- Crosby, comme dans Sidney Crosby: En 2010, Crosby a, une fois de plus, épaté la galerie sur la patinoire. Il a d’abord remporté la médaille d’or olympique en menant le Canada à une victoire en finale contre les États-Unis d’une façon dramatique en marquant le but victorieux en prolongation. Le but permettait à son pays de remporter une 14e médaille d’or, un record pour les Jeux olympiques d’hiver. Après des séries éliminatoires de courte durée, ses Penguins ayant atteint la finale les deux saisons précédentes, Crosby s’est remis en marche à l’automne en concluant l’année 2010 avec une séquence de 25 parties consécutives avec au moins un point.

D- Duhamel, comme dans Jonathan Duhamel: En 2010, le jeune Québécois a surpris la planète poker en remportant les Séries mondiales de la discipline à Las Vegas en novembre, mettant la main sur une cagnotte de 9 millions de dollars.

E- Espagne. En 2010, l’équipe de soccer d’Espagne a poursuivi sur sa lancée de 2008, alors qu’elle avait mis la main sur l’Euro, en remportant la Coupe du monde de la FIFA en défaisant en finale l’équipe des Pays-Bas.

F- Favre, comme dans Brett Favre. En 2010, Favre a mené ses Vikings du Minnesota en finale d’association de la NFL fin janvier, son équipe s’inclinant face aux Saints de Drew Brees. Comme à chaque été depuis quatre ans, il a hésité entre continuer une saison de plus ou se retirer, optant finalement pour la première option. Si cette décision a mené à quelques beaux moments (500e passe de touché en carrière, meilleur match de sa longue carrière avec 446 verges de gains par la passe), on ne retiendra que le négatif: scandale de messages textes échangés avec une reporter des lignes de côté, fin de sa séquence de départs consécutifs, qui s’est arrêté à 297 parties, blessures qui s’empilent, chicanes avec son entraîneur-chef et équipe qui s’enlise au classement. L’heure de la retraite a-t-elle sonnée?

G- Galarraga, comme dans Armando Galarraga. En 2010, Galarraga, des Tigers de Detroit, a été victime d’une des plus grosses gaffes d’arbitrage de l’histoire sportive. Un match de baseball est remporté par la première équipe qui obtient 27 retraits tout en étant en avance au pointage. Lorsque les 27 retraits sont obtenus consécutivement, on parle alors d’un match parfait, un fait d’armes très rare puisqu’on en compte seulement 18 dans l’histoire des Ligues majeures de baseball. Alors qu’il avait obtenu 26 retraits consécutifs, Galarraga croyait bien avoir retiré son ultime frappeur pour obtenir son match parfait, mais l’arbitre au premier but a déclaré le coureur sauf, alors que la reprise montrait clairement qu’il était retiré par au moins deux pieds. Une erreur monumentale que Galarraga a pris avec le sourire, avec beaucoup de classe et de dignité, alors que le commun des mortels aurait probablement tout cassé par frustration.

H- Hamilton, comme dans Josh Hamilton. En 2010, ce fût la consécration pour Hamilton. Après plusieurs années dans l’enfer de la drogue, qui ont mené à des suspensions constamment renouvelées, le voltigeur de centre des Rangers du Texas a mené son équipe en finale des Séries mondiales de baseball, en plus de mettre la main sur le titre de joueur le plus utile à son équipe dans la Ligue américaine. Ces accomplissements sont le summum d’un beau retour et d’une belle histoire, le genre qui plaît aux Américains.

I- Isner, comme dans John Isner. En 2010, Isner a remporté le plus long match de l’histoire du tennis, un match comme nous n’en reverrons plus jamais. Le duel l’opposant au Français Nicolas Mahut s’est échelonné sur trois jours de jeu, pour un total de 11 heures sur le terrain. L’Américain a remporté le match 6-4, 3-6, 6-7, 7-6 et 70-68, ce cinquième set durant plus de huit heures. Douze records Guinness ont été homologués durant cette rencontre historique.

J- James, comme dans LeBron James. En 2010, James a tenu le milieu du basketball en haleine. Profitant de son autonomie complète, il a longuement hésité entre retourner jouer pour les Cavaliers de Cleveland, l’équipe qui l’a repêché, ou d’aller jouer ailleurs pour augmenter ses chances de remporter un championnat. Dans une saga qui a retenu l’attention partout en Amérique du Nord, James a décidé de s’aligner avec le Heat de Miami. Son attitude dans tout le cheminement a grandement déplu aux amateurs de basketball vivant à l’extérieur de Miami, et il est hué partout où il joue cette saison.

K- Kumaritashvili, comme dans Nodar Kumaritashvili. L’événement sportif triste de l’année. Âgé de 22 ans, le jeune lugeur géorgien s’est tué à l’entraînement dans les heures précédant le début des cérémonies d’ouverture des Jeux olympiques de Vancouver. On parlait d’une piste rapide et d’installations dangereuses: finalement, c’était autant la faute des installations que celle du pilote qui ont causé ce malheureux incident qui a porté ombrage aux premières journées de compétition.

L- Lee, comme dans Cliff Lee. En 2010, Lee a connu une saison exceptionnelle au baseball, particulièrement en séries éliminatoires avec les Rangers du Texas. Alors que sa valeur était au sommet, Lee avait l’occasion de tester le marché des joueurs autonomes et de faire grimper les enchères. Alors que tous les amateurs s’attendaient à ce qu’il signe avec les Rangers ou les Yankees de New York, Lee a causé la surprise en signant un lucratif contrat avec les Phillies de Philadelphie, tout en laissant plusieurs millions sur la table, puisque l’offre était inférieure à celles des autres équipes prétendantes. Avec les Phillies, il formera une rotation de partants du tonnerre aux côtés de Roy Halladay, meilleur lanceur de la Nationale en 2010, Roy Oswalt, Cole Hamels et Joe Blanton. Ça promet!

M- Michael, comme dans Michael Vick. Le quart-arrière a profité de l’automne 2010 pour réaliser un des plus beaux retours de l’histoire sportive. Après une saison comme réserviste et deux saisons derrière les barreaux pour une histoire de combats de chiens, Vick est redevenu un joueur de football étoile et un candidat au titre de joueur le plus utile à son équipe. Sa capacité à lancer des bombes ou à courir avec le ballon font de lui un des joueurs les plus dangereux de la NFL.

À surveiller bientôt sur 6P2ST, les lettres N à Z. N’hésitez pas à commenter mes sélections dans la section Commentaires.

Cette semaine dans la NFL #8

Un gros DÉSOLÉ à tous les lecteurs assidus de 6P2ST qui ont dû patienter une grosse semaine avant la parution d’une nouveauté sur le site. Il faut dire que j’ai été passablement occupé cette semaine avec les travaux d’école et les sorties entre amis. Un désolé particulier à Charles Dagenais, un lecteur assidu de cette chronique hebdomadaire qui prend plaisir à corriger quelques statistiques lorsque j’ai tout faux. Merci de le faire d’ailleurs et d’être un régulier.

Alors dimanche et lundi derniers, on surveillait trois parties à l’horaire. Tout d’abord, parlons de l’affrontement de dimanche soir entre les Steelers de Pittsburgh et les champions en titre du Super Bowl, les Saints de la Nouvelle-Orléans. Pour les Saints, c’était un match d’une importance capitale: les Buccaneers et les Falcons vont très bien cette saison et il commence à avoir une cohue au sommet de la division. Après le match ordinaire disputé la semaine dernière, il fallait que les Saints reviennent fort, à domicile, un dimanche soir sur la télévision nationale aux États-Unis. Toutefois, avec les Steelers en ville, ça n’annonçait rien de bon. Mais les Saints, et le quart Drew Brees en tête, ont joué comme les Saints de la saison dernière en remportant le match 20-10. Dominants en deuxième demie, les Saints ont récolté une grosse victoire avant de tomber dans un calendrier plus « facile », dans lequel ils affronteront, dans les quatre prochaines semaines, trois formations ayant une fiche inférieure et profiterons d’une semaine de congé. Du côté des Steelers, un petit mot sur le joueur défensif James Harrison (photo), qui a écopé d’une troisième amende cette saison pour un plaqué douteux à l’endroit de Drew Brees: la NFL, une vraie ligue sérieuse, ne niaise pas avec le puck quand il s’agit d’amendes et de suspensions: les trois amendes de Harrison l’ont soulagé de plus de 100 000$. À titre comparatif, trois amendes dans la LNH coûtent aux joueurs environ 7 000 à 10 000 dollars. Quelle joke!

En Arizona, les Cardinals recevaient les Buccaneers de Tampa Bay dimanche après-midi. En début de saison, les experts disaient que si les Bucs se rendaient accumulaient une fiche de 6 victoires et 10 défaites, on pourrait parler de leur entraîneur Raheem Morris comme d’un candidat au titre d’entraîneur de l’année tellement l’alignement est faible. Avec maintenant une fiche de 5-2, grâce à la victoire face aux Cards dimanche, ils s’approchent de « l’impossible » de plus en plus et il est fort probable que l’équipe dépasse le plateau de 6 victoires. Un bel accomplissement pour une formation plutôt faible depuis plusieurs saisons. Dans la semaine précédant leur match face aux Cards, Morris a proclamé ses Bucs meilleure équipe de la conférence nationale. Le monsieur exagère un peu et il rêve en couleurs, mais il aura au moins le crédit de faire parler de son équipe dans les médias et d’attirer un peu d’attention sur les belles performances de ses joueurs.

Finalement, on surveillait l’affrontement du lundi soir entre les rivaux de division les Texans de Houston et les Colts d’Indianapolis. Ces derniers ont remporté le match et ils prennent les devants au sommet de la division Sud de la conférence Américaine. Les Colts ont maintenant une fiche de 5-2, alors que les Texans sont 4-3. Le super affrontement n’a pas eu lieu: les Colts ont remporté un match qu’ils ont dominé la plupart du temps, mais le jour n’est pas loin que les Texans deviendront une puissance régulière dans la NFL. Cette rivalité est en train de naître et elle sera intéressante à suivre dans les prochaines années.

À surveiller demain: Buccaneers-Falcons, Bears-Bills et Dolphins-Ravens.